Suivez nous dans notre périple en famille et en van autour de l'Europe

La Sardaigne

Après une nuit de ferry, nous voici en Sardaigne. Sans l’avoir vraiment planifié, nous avons divisé notre découverte de l’île en trois catégories. Au nord-ouest les sites naturels tels que les plages et la fameuse grotte de Neptune. Le centre nous fera découvrir la civilisation Nuragique. Enfin le Sud et son passé industriel ou les mines abandonnées offrent des panoramas époustouflants.

Le nord-ouest et la grotte de Neptune

Les Nuraghes et la civilisation nuragique 
(par Elsa et Jeanne)

Les Nuraghes sont des châteaux datant de 1500 ans avant J.C.
Nous avons visité deux sites : le premier était Santu Antine et le deuxième Su Nuraxi. Autour d’un Nuraghe, il y a un village nuragique avec des maisons rondes. Certaines maisons sont carrées car elles sont plus récentes et datent de l’époque romaine.

On ne connaît pas bien la culture nuragique car à l’inverse des grecs et des romains il n’y a aucun écrit de cette civilisation. Les nuraghes peuvent avoir de une à sept tours et après les pyramides égyptiennes, c’étaient les plus hautes constructions de l’époque et pouvaient atteindre 34 m. Le peuple nuraghe pour construire  les tours et les villages, utilisaient des pierres volcaniques, le basalte, car ces pierres étaient très solides. Ils n’utilisaient pas de ciments, les pierres étaient simplement posées les unes sur les autres. Pour combler les trous ils mettaient des petits cailloux. Dans les tours il y avait des dômes de pierres très impressionnant et de longs couloirs qui faisaient le tour.   

Les mines abandonnées du sud

A la fin du XIXème siècle, le sud de la Sardaigne riche en minerais devient l’eldorado italien. De riches industriels européens investissent afin d’extraire plomb, cuivre, charbon et même argent. A Porto Flavia, afin d’améliorer le chargement des bateaux, 2 immenses galeries de plus de 600m de long furent creusées dans la falaise. Superposées et reliées entre elles par d’immenses silos, elles permettaient de charger directement le cargo, amarré au pied de la falaise et protégé du vent et de la houle par l’île du Pan di Zucchero (pain de sucre) . Les mines finiront par toutes fermer au début des années 90, laissant à la rouille ces gigantesques structures métalliques.